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- '''Généalogie des Garneau'''
Dérivé orthographique de Garnaud, le patronyme Garneau prend sa source dans la langue germanique. Il nous vient de Warinwald, dont les racines signifient respectivement «protection» (warin) et «gouvernement» (wald). Il peut aussi être la contraction de Guérineau, lui-même dérivé de Guérin, dont l’étymologie est similaire. C’est d’ailleurs le patronyme d’origine du principal ancêtre Garneau du Québec: Louis Guérineau/Garneau. Certains Garneau pourraient aussi, affectueusement, avoir été des « p’tits » Garnier.
En 1800, les membres de cette famille occupaient le 350e rang au Québec, avec quelque 287 porteurs du nom. Aujourd’hui, ils grimpent de quelques positions, au 335e rang. On en compte environ 4550. Une proportion impressionnante de 33,3% de d’entre eux habitent la région de Québec. En France, où subsistent aussi les orthographes Garnaud, Garnault, Garnaux, Garneaux, on en recense moins de 2000 dans tout le pays. Les familles exilées en Nouvelle-Angleterre ont parfois transformé leur nom en Ganau.
Deux ancêtres sont à l’origine des Garneau du Québec. Voici leur histoire:
LES PIONNIERS DES GARNEAU
Le premier pionnier du nom arrivé en Nouvelle-France s’appelle LOUIS GARNEAU ou GUÉRINEAU. Fils de Pierre Guérineau et Jeanne Barrault, il voit le jour vers 1641 à La Grimaudière, au nord du Poitou-Charentes. Comme beaucoup de nos ancêtres, il arrive ici comme engagé. Il signe son contrat le 11 avril 1656 devant le notaire Cherbonnier de La Rochelle puis commence sa longue traversée jusqu’à Québec quelques jours plus tard, à bord du navire Le Taureau.
D’abord journalier, Louis prend possession d’une terre sur la côte de Beaupré en 1658. Il patientera 5 ans avant de se marier. Le 23 juillet 1663 à Québec, le cultivateur s’unit à Marie Mazoué, fille d’Étienne Mazoué et Marie Mayrand, née à La Rochelle le 3 décembre 1643.
Quatre ans après leur mariage, ils auront mis en valeur 13 arpents de terre. Louis et Marie auront 8 enfants, nés entre 1665 et 1679. Le pionnier s’éteint le 27 novembre 1712 à 71 ans. Il compte parmi son importante descendance l’historien François-Xavier Garneau, l’astronaute Marc Garneau et l’entrepreneur-cycliste Louis Garneau.
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JEAN-PHILIPPE GARNOT/GARNEAU DIT BRIND’AMOUR'''
Ce deuxième ancêtre voit le jour longtemps après le précédent, vers 1729, dans la paroisse Saint-Paul de Paris. Fils de Jean-Jacques Garnot et Marie-Jacqueline Bourguillot, il s’engage vers 1750 comme soldat des Troupes de la Marine, mais ne part vers l’Amérique que 4 ans plus tard.
Sergent de la compagnie de Lavaltrie, il prend la direction du fort Saint-Frédéric, à la pointe sud du lac Champlain, dans l’actuel état de New York. Là-bas, le 19 septembre 1756, il prend pour épouse Marie-Madeleine Lavilette dite Sansoucy, née à Québec en 1739 de l’union de Jean-François Lavilette et Catherine Brousseau.
La famille accueille le premier de ses 9 enfants en 1757, s’installe à Chambly en 1760 puis migre vers Montréal 10 ans plus tard. En 1773, un an après la naissance de son dernier-né, Marie-Madeleine rend l’âme. Elle n’avait que 31 ans.
Le 18 janvier 1774 à Montréal, le pionnier Garneau se remarie avec Geneviève Marguerite Chatigny, née à Saint-Augustin-de-Desmaures en 1749. Celle-ci est 20 ans plus jeune que lui et mettra au monde 9 enfants, nés entre 1774 et 1790.
Le pionnier Jean-Philippe Garneau dit Brindamour meurt le 29 mai 1803 à Montréal. Il aura été le père de 18 enfants!
Recherche : Marcel Fournier
Sources bibliographiques
Fichier Origine
Base de données du Programme de recherche en démographie historique de
l’Université de Montréal (PRDH)
Base de données de l’Institut généalogique Drouin
Base de données notariales Parchemin
Les noms de famille au Québec de Louis Duchesne
Dictionnaire des ancêtres québécois de Michel Langlois
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